sexta-feira, 3 de abril de 2020

Massena à Alfayates - 8e Corps d'Armée - 11.355 Hommes - 1.933 Chevaux - L'Armée Passe en Espagne -

            
1811
(Páginas 423-424)

                   Le mouvement ordonné le 28 mars fut terminé le 30, et l'armée se trouva tout entière en ligne sur la Coa. Reynier ne laissa que son avant-garde sur la rive gauche pour surveiller les chemins de Guarda et de Sortelha. Le duc d'Abrantès se porta sur Urgeira, le lendemain à Alfayates, et se lia avec le 2e corps par une brigade de Solignac, renforcée d'un régiment de dragons qui prit poste à Nave; l'autre brigade couvrit Alfayates.

                   La division Clausel s'établit en arrière de la ville, sur les hauteurs d'Aldeia do Bispo, gardant toute l'artillerie de l'armée. Le 6e corps tint par la division Marchand Ponte de Sequeiros, Vallongo et Villar-Mayor sur la rive droite de la Coa; les divisions Mermet et Ferrey prirent position près de Ruvina, gardant par leurs postes les hauteurs en arrière de Rapoulla do Coa. Montbrun s'étendit aux environs d'Alfayates, où, Massena porta son quartier général.

                   Les nouvelles positions étaient encore plus dénuées de ressources que les précédentes; aussi Massena se proposait d'y rester au plus trois ou quatre jours, pour donner le temps au duc d'Istrie de préparer les subsistances qu'il lui avait demandées.


                   [...]
                   Dans la nuit du 4 avril, l'armée se mit en mouvement pour l'Espagne; l'artillerie et les bagages avaient pris, dès la veille, la route de Ciudad-Rodrigo. Elle marcha sur une seule colonne jusqu'à Aldea da Ponte, à deux kilomètres d'Alfayates. Le 2e corps prit alors le chemin de Nave de Aver et arriva de bonne heure à Fuentes de Oñoro, en avant du Rio dos Casas, qu'il borda avec une division; Reynier poussa l'autre sur Espeja, et la cavalerie du général Soult resta à Pozo-Velho. Le 8e corps suivit le chemin d'Àlbergueria, porta sa première division au hameau de Campilho-Azava, et la seconde à Ituèro; la cavalerie resta sur le chemin d'Alfayates, où elle couvrait le front du corps d'armée. Le 6e corps prit position à Fuenteguinaldo, la réserve de cavalerie s'établit à Castillejo, sur le chemin de Puebla de Azava et à El Bodon, gardant le pont de Ciudad Rodrigo sur l'Agueda avec le 15e de dragons. Le 5 avril, le 2e corps atteignit Gallegos, en avant duquel l'avant-garde s'établit, éclairant les routes d'Almeida, de Fuentes de Oñoro et d'Espeja, les deux divisions échelonnées en arrière. Le duc d'Abrantès campa à Carpio et Marialva, derrière l'Agueda, éclairant avec sa cavalerie le chemin d'Ituero. Loison couvrit les hauteurs en avant de Ciudad-Rodrigo, à cheval sur la route de Fuenteguinaldo, et la cavalerie légère cantonna entre Carpio et Marialva pour lier le 2e corps au 6e.







Masséna arriva le 31 à Alfaiatès - Marmont prend le commandement








(Páginas 32-33)

1811

                   Enfin, au commencement de mars, son armée étant réduite de plus d'un tiers, il se décida à rentrer en passant par Pombal, Redinha, Miranda, Ponte de Macella, Guarda, Sabugal et Alfaiatès. Cette retraite de vingt-sept jours, embarrassée de quinze ou vingt mille ânes, cette retraite faite avec des troupes arrivées à un degré de désordre, de mécontentement et de découragement dont rien ne peut donner l'idée, fut cependant l'occasion de divers combats glorieux, livrés par le maréchal Ney, qui arrêta avec vigueur plusieurs fois l'ennemi au moment où il pressait trop vivement son arrière-garde.

                Masséna arriva le 31 à Alfaiatès. Son artillerie ne se composait plus que de dix pièces de canon. Les équipages militaires étaient détruits; sa cavalerie démontée, ou composée de chevaux exténués. Il dut repasser la Coa, et venir prendre des cantonnements en Espagne. Pendant cette retraite, Wellington avait détaché le général Bill sur la rive gauche du Tage. Ce qui lui restait de troupes était plus que suffisant pour combattre et vaincre les débris que Masséna avait ramenés. Il passa la Coa, investit Almeida et vint prendre position sur le ruisseau qui coule à Fuentes-de-Oñoro.

                   On attaqua, le 4 et le 5 mai, les Anglais dans leur position de Fuentes-de-Oñoro; et, quoique le début de l'attaque eût promis des succès que la cavalerie eût culbuté la droite des Anglais, comme rien ne fut exécuté d'ensemble, le résultat du combat fut contre nous. Le général Brenier, qui commandait à Almeida, n'espérant plus être secouru, exécuta, par suite des instructions qu'il avait reçues, une des plus vigoureuses résolutions qui furent jamais prises, et un grand bonheur en accompagna l'exécution. Il fit une large brèche à la place au moyen d'une mine, détruisit en grande partie l'artillerie; et, profitant de l'espace que lui ménageait un investissement mal fait, il traversa l'armée ennemie, et rejoignit l'armée française sur l'Agueda, en passant par San-Felices[-de-los-Gallegos].

                    Deux jours après l'affaire de Fuentes-de-Oñoro, l'armée étant sous [Ciudad] Rodrigo, Masséna me remit le commandement. On vient de voir par combien de vicissitudes, de chances bonnes et mauvaises, on en était arrivé à la plus déplorable situation. Le pays était ruiné et par la guerre et par le pillage exercé par les chefs comme par les soldats.


quinta-feira, 2 de abril de 2020

À Alfayates, le 31 mars 1811, Marmont reprend à Masséna le commandement de l'armée



LES TRANSFORMATIONS
DE
L'ARMÉE FRANÇAISE

ESSAIS D’HISTOIRE ET DE CRITIQUE
SUR
L’ ÉTAT MILITAIRE DE LA FRANCE

Par Le Général THOUMAS

TOME II

PARIS
BERGER-LEVRAULT ET Cie, LIBRAIRES-ÉDITEURS
5, Rue des Beaux Arts, 5
MÊME MAISON À NANCY
1887
Tous droits réservés
«Source gallica.bnf.fr / BnF»

(Páginas 377-378)

1811

                        [...]
                   Les troupes avaient une réserve de biscuit pour quinze jours à laquelle on n'avait pas touché jusque-là et qui servit pour la retraite. Le 4 mars 1811, les malades et les bagages furent envoyés sur la route qu'on devait suivre, on eut soin de faire courir le bruit que l'armée allait se concentrer à Punhete [Constância], où se trouvait son équipage de pont, pour essayer de franchir le Tage. Le 5 mars au soir, Masséna se mit en route avec 24,000 hommes environ, dont 4,000 de cavalerie; l'armée emmenait avec elle 12,000 à 15,000 ânes pour le transport des vivres et des bagages, on brûla l'équipage de pont en passant à Punhete [Constância].

                        [...]
                      En somme, Masséna avait mis 17 jours (du 5 au 22 mars) pour reculer de 60 lieues devant une armée plus nombreuse que la sienne et ne manquant de rien, tandis que ses soldats étaient forcés de se débander pour vivre. Il ne laissa en arrière ni un canon, ni un blessé, mais ses chevaux étaient épuisés, et quand Marmont vint prendre le commandement de l'armée à Alfayates le 31 mars, l'artillerie n'avait plus que 10 pièces attelées, le reste était trainé par des boeufs*. Mémoires de Marmont, t. IV, p. 33.




quarta-feira, 1 de abril de 2020

Em Alfaiates - D. António, Prior do Crato



(Páginas 238 - 239)

A. C. 1579

21                   D. Antonio fluctuando con varia inconstancia havia propuesto varias veces por medio de algunas personas á D. Christoval de Mora, que deseaba concertar-se con el Rey D Felipe; con que en este tiempo salió de Alfayates, y se vino á una quinta quatro leguas de Lisboa, de donde embió á decir á D. Chistoval de Mora que se viniesse disfrazado á verle con grande secreto, porque tenia que comunicarle, deseando concertarse con el Rey D. Felipe su amo. D. Christoval con esta noticia salió disfrazado de Lisboa, y acompañado de D. Jorge Noroña llegó á la quinta ya anochecido. Toda aquella noche trató D. Antonio del ajuste que se havia de hacer con el Rey D. Felipe, y todo él se reducia á que este le havia de dar trescientos mil ducados cada año, y parte de ellos perpetuos, para un hijo que tenia, y por toda su vida el govierno del Reyno de Portugal, y otras muchas cosas tan desproporcionadas como esta. D. Christoval de Mora le respondió que el Rey su amo nunca faltaria á lo que fuesse justo, y que pues él no tenia poder para ajustar esto, le daria noticia de todo aquel tratado y le participaria la respuesta; con que D. Christoval se volvió á Lisboa y D. Antonio á Alfayates.


22                   El Rey D. Enrique deseando al parecer dejar concluida la dependiencia de la sucesion, mandó que los pretendientes informassen de sus derechos dentro del termino de treinta dias: y por temor de la peste se fue á Villafranca seis leguas de Lisboa, mandando que le siguissen los Embaxadores. De alli passó á 16. de Novienmbre á Almerin, donde volvió á convocar Cortes para declarar sucesor en la Corona con su consentimiento; y porque en este tiempo D. Antonio andaba alterando, y solicitando los lugares del Reyno, á 11. de Noviembre le llamó por edictos, mandandole que compareciesse dentro de diez dias, y no compareciendo en el termino de ellos, le declaró por rebelde; y haviendo llegado ya todos los Procuradores á Almerin, á 13. de Diciembre pasó tambien á esta villa D. Christoval de Mora para atender á los interesses del Rey D. Felipe su amo: mas varios embarazos dilataron que se abriessen las Cortes hasta el año siguiente. Papeles de la Embaxada de D. Christoval de Mora.



quarta-feira, 25 de março de 2020

Lide de Alfaiates - Sacaparte - MONARCHIA LVSYTANA - Frei Francisco Brandão


Q V I N T A
P A R T E   D A
MONARCHIA
LVSYTANA.

Que contem a historia dos Primeiros 23. annos DelRey D. Dinis
Offerecida à Real  Magestade de ElRey Dom Ioão o Quarto Nosso Senhor
XVlll. dos naturaes Reys  desta Coroa.



Escrita pelo Doutor Fr. Francisco Brandão, Monge de Alcobaça,

Chronista Mòr de Portugal, Calificador do S.Officio, Examinador do Tribunal da Consciencia, & Ordens.

Com todas as licenças necessarias.

Em Lisboa na Officina de Paulo Craesbeeck. Anno 1650.


Páginas 121 a 123

CAPIT. LII.

Da guerra que fez a Ca-
stella Dom Aluaro Nunes
de Lara cõ gente do Imfan-
te D. Afonso de Portugal: &
da historia de nossa
Senhora de Sa
caparte.

1286

                   Por este tempo, em que vai a historia, andaua em Portugal desauindo com elRey Dom Sancho de Castella Dom Aluaro Nunes de Lara, filho de Dom Ioão Nunes de Lara, & a causa de andar desauindo com aquelle Rey, era por desualido por lhe cercar a seu pay Dom João Nunes de Lara na Cidade de Albarrasin dous annos antes, com fauor delRey Dom Pedro de Aragaõ, que ganhando a Cidade, a deu a seu filho Dom Fernando, desaposando della ao Dom Ioão Nunes, a quem pertencia por via da mulher Dona Teresa Alueres de Asagra. Esta occasiaõ de quebra, sobre as que já os Laras tinhão, quando intentaraõ daquella Cidade encontrar as cousas delRey D. Sancho acostados a Nauarra  cõ fauor delRey de França, foi a que trouxe a Dõ Aluaro a Portugal, que então era valhacouto dos caualeiros do Reyno de Castella, & o serà daqui adiante com Rey separado, como bem sentia o grande Duque de Alua. Entendia D. Aluaro que o padrinho de sua recõciliação com elRey auia de ser o desasossego com que o naõ deixasse viuer seguro: & Como era homem orgulhoso, & de espirito, & por tal conhecido em ambos os Reynos, conuocãdo gente, & amigos de hum, & outro, começou a fazer guerra nas fronteiras de Castella pela parte de Riba de Coa, em que ouue grandes perdas, & roubos, sem que elRey Dõ Dinis pudesse ir a mão, nem atalhar as demasias deste hospede, antes se presume, que o Infante D. Afonso lhe daua ajuda por Alentejo, que veio a ser occasiaõ de nouas quebras cõ elRey seu irmão, de que falaremos no anno seguinte, em que elRey redusio tudo, & accomodou a Dom Aluaro Nunes.

                   Acompanharão a Dõ Aluaro nestas guèrras dous caualeiros da familia dos Nouaes, & Barundos filhos de Sueiro Gonçalues de Barundo, & de Dona Tereja Pires de Nouaes, irmãos do Mordomo mór do nosso Infante D. Afonso, que mostra bem  ser elle coadjutor nestas cousas, & renderaõ a morte a ambos os irmãos em hum recontro junto a villa de Alfaiates, como escreue o Conde D. Pedro nestas palauras.

          Ε ο sobredito Fernão Soares, & Sentil Soares, irmãos de Pay Soares Mordomo do Infante D. Afonso morrerom na lide de Alfaiates, quando lidou D.  Aluaro Nunes de Lara cõ os Conselhos de toda a terra, sendo eles vassalos de Dom Aluaro e o sobredito Esteuão Soares, irmão deste Fernão Soares, morreo na lide de Tegante com Dom Nuno o bom, cujo vassalo era.

                   Appellidaraõ e estes caualeiros, Soares, por razão do pay, que se chamaua Sueiro. Estoutro recontro de Tegante não sei se seria por este mesmo tempo, que os autores sò fazem menção agora de assistir cà em Portugal a Dom Aluaro Nunes.

                   O manuscripto da Torre do Tombo, não diz que foi esta lide em Alfaiates, senão em Alfaraós, poderà ser que fose vicio do escreuente, pois vemos que outros exemplares dizem, Alfaiates. Nesta Villa ha hũa tradição acerca da Ermida de nossa senhora de Sacaparte, que concorda com isto.

                   A Igreja de nossa senhora de Sacaparte situada meia legoa de Alfaiates, & em seu limite, entre esta Villa, & a Aldea da Ponte; sua origem dizem ser, que tendo batalha hũ Rey deste Reyno com o de Castella no lugar sobredito, vendose ao pôr do Sol em aperto, começou a dizer: Virgem sacainos a boa parte, & logo assi succedeo, ficando com toda sua gente para a parte da sua terra. Em gratificaçaõ querem mandasse edificar esta casa, & lhe desse a inuocaçaõ de nossa Senhora de Saco a parte, ou Sacaparte, como agora lhe chamão. Naõ ha em nossas historias noticia de batalha alguma entre os Reys de Portugal, & Castella naquelle lugar; donde me persuado, que o caso que anda em tradiçaõ, succedeo nesta lide de Dõ Aluaro Nunes de Lara, por ser no mesmo destricto de Alfaiates, & com os Confelhos das terras circumuisinhas. Administrase a Igreja pela Camara, que nomea Ermitão, & Mordomo, que cõ os oficiaes sae em pelouro: no alto do retabolo estão as armas reaes.

                   He Igreja mui capaz; dentro tem hum poço muito fermoso, cuja agoa faz milagres nos enfermos, particularmente de maleitas o sitio he agradauel em hum valle muito grande, & aprasiuel, com huma fonte, & tanque: tem hospital capaz de muita gente. Nos Sabbados da Quaresma concorre muita, & em todos ha prègação; concorrendo nelles as villas do Sabugal, Villar maior, & Castel mendo com muitos lugares de seus termos, alem do de Alfaiates. Na primeira, & segunda oitaua da Pascoa tornão os mesmos pouos em Romaria, & pelo Spirito Santo vem todo o termo de Castel mendo com a mesma Villa com sina leuantada, & muita gente de caualo lusida, que festejão ao redor da casa. De cada lugar do dito termo vem hum homem nú da cintura para sima, & descalço com hũa tocha muito fermosa, & o da Villa cõ ventagem; por todas saõ vinte, que costumão pesar cento & triñta arrateis, huns annos por outros.

                   Esta deuação dizem tèr principio de auer naquella terra hum monstro, que destruia campos, & gente, fizerão promessa à Senhora de vir nesta forma a sua casa cada anno no dia sobredito, com que se virão liures, & apregoão que faltando hum anno, se viraõ outra vez perseguidos delle. Cada anno se fazem tres feiras, nas tres festas principaes da Senhora, Annunciaçaõ, Assumpςaõ, & Natiuidade. Obrou milagres em algũs nauegantes seus naturaes, que em agradecimento lhe derão peças, & vestidos; he cafa prouida de muitos ornamentos.

                   Em outro recontro, que o mesmo D. Aluaro Nunes teue, andando na Comarca de Tralosmontes, visinho às fronteiras do Reyno de Leão, matarão tambem a Nuno Rodrigues Bocarro, filho de Ruy Nunes de Chacim, & casado em Lisboa com Dona Maria Migueis, filha de Miguel Fernandes colaço do nosso Rey D. Afonso Terceiro. Este fidalgo viuia naquella Comarca, por serem herdados nella os deste appellido de Chacim, que he junto da villa de Moncoruo. Delle diz o Conde Dom Pedro:
           Este Nuno Rodrigues Bocarro, filho de Rui Nunes sobredito, matarãono em Riba Douro sobre Miranda apar de huns moinhos, hu andaua em companhia de Dom Aluaro Nunes de Lara, & hia em partimento de huma lide.

terça-feira, 24 de março de 2020

Lide de Alfayates - Sacaparte - Santuario Mariano - TomoTerceiro -




SANTUARIO MARIANO.

E Historia das Imagens milagrosas
DE NOSSA SENHORA,


TOMO TERCEYRO,

QVE CONSAGRA. , OFFERECE. , E DEDICA.
Ao Excellentissimo Senhor Marquez De Fontes
D. RODRIGO PEDRO ANNES DE SA,
Almeyda, & Menezes,

Fr. AGOSTINHO DE SANTA MARIA, 
Ex-Diffinidor gèral da Congregaçaõ dos Descalços de Santo Augustinho de Portugal, & natural da Villa de Estremoz, & Chronista da mesma Religião


LISBOA,

Na Officina de ANTONIO PEDROZO GALRAM
Com todas as licenças necessarias.


Anno de 1711.



Livro II. Título XII.

Páginas 189 a 192




TITULO XII.
Da milagrosa Imagem de Nossa Senhora de Sacaparte.

                   Em o Bispado de Lamego, sobre Riba Coa, está a Ermida, & Santuário de nossa Senhora de Sacaparte, situada meya Iegoa da Villa de Alfayates, & em o seu limite, entre esta Villa & a aldea da Ponte, & perto da Villa do Sabugal, situada em hum campo aonde não ha mais que a Casa da Senhora a do Ermitaõ, & as casas de romagem. A origem desta Santa Imagem segundo a tradiçaõ; porque ainda que querem afirmar os daquella terra, que ella se ache nas historias antigas deste Reyno, nem sabem dizer em que tempo foy, & com que Rey. Dizem que tendo batalha hum Rey de Portugal com outro de Castella, no mesmo lugar, em que hoje se vé a Ermida; vendose o Rey Portuguez ao pór do Sol em grande aperto, começára a dizer: Virgem sácanos a boa parte; & que logo assim succedéra, ficando com toda a sua gente para a parte da sua terra, & que em gratificaçaõ do beneficio lhe mandara o tal Rey edificar aquella Casa, & lhe dera a invocaçaõ de nossa Senhora de Sacouaparte, ou de Sacaparte, como agora lhe chamão. O Padre Vascõcellos na sua Descripçaõ faz este Santuario muyto antigo; porque diz que  quando os Mouros foraõ lançados daquellas terras, era ennobrecida esta Casa da Senhora com milagres, & maravilhas, & a Senhora venerada de todos os fieis.
                
                Nas nossas Historias Portuguezas naõ ha noticia de batalha alguma entre os Reys de Portugal, & CastelIa (ou Leaõ) em aquelle lugar, se assim parece, que este sucesso que refere a tradiçaõ, he huma batalha que deu Dom Alvaro Nunes de Lara, que foy nesta forma.

                   Estava desavindo Dom Álvaro Nunes de Lara, Senhor naquelles tempos poderoso, & de muytos vassallos, com ElRey Dom Sancho o Bravo, filho de Dom Affonso chamado o Sabio. A causa desta quebra, & cahida da graça daquelle Rey , era por lhe cercar a seu pay Dom Joaõ Nunes de Lara na Cidade de Albarrazin, dous annos antes, como favor delRey Dom Pedro de Aragaõ, que ganhando a Cidade, a deu a seu filho Dom Fernando, desapossando della a D. Joaõ Nunes de Lara, a quem pertencia. Esta occasiaõ de quebra, com outras que ja tinhaõ os Laras, quando intentáraõ encontrar naquella Cidade as cousas delRey Dom Sancho, acostados a ElRey de Navarra, com o favor do de França, foy a que trouxe a Dom Álvaro a Portugal, que era naquelle tempo o valhacouto dos descontentes de Castella. Entendia Dom Álvaro que o mayor padrinho de sua reconciliação com ElRey, havia de ser o desassosego em que o trazia, & como era orgulhoso, & de grande espirito, & por tal conhecido em ambos os Reynos, convocando gentes, & amigos de hum, & outro, começou a fazer guerra nas fronteyras de Castella, pela parte de Riba Coa, em que ouve grandes roubos, & destruições, sem que o nosso Rey Dom Dinis (em cujo tempo isto succedeo) lhe pudesse ír à maõ, nem atalhar as demasias deste hospede. E se entende que era assistido, & ajudado do Infante Dom Affonso Irmão delRey Dom Dinis, como se colhe do Conde D. Pedro no titulo 65. Em estas palavras:
E o sobredito Fernaõ Soares, & Sentil Soares (eraõ estes fidalgos filhos de Sueyro Gonçalves de Barrundo, & vinhaõ em companhia do Lara) Irmãos de Payo Soares Mordomo mór do Infante Dom Affonso, morréraõ na lide de Alfayates, quando lidou D. Alvaro Munes de Lara com os Concelhos de toda a terra, sendo elles vassalos de Dom Álvaro.
                   Ainda que nos manuscriptos da Torre do Tombo se diz que esta lide foy em Alfaraós, entendese ser erro do escrivaõ, porque de outros exemplares se vé Alfayates.
                   
                    Com que da historia da lide, naõ consta nada, que toque à origem da Senhora; porque esta foy no tempo delRey Dom Dinis, & a Senhora he muyto mais antiga. Poderiaõ em algum recontro destes do Lara acharemse os naturaes de Alfayates em grande aperto, & valeremse do patrocínio da Senhora, invocando-a em seu favor, para que ella os livrasse, & puzesse em boa parte. E deste milagre, que podia ser muyto grande, a começariaõ a invocar com o titulo que hoje tem, deyxado o que antigamente tinha, como o vemos na Senhora do Incenso.        
                   
               Administra-se esta Igreja pela Camera de Alfayates, a quem pertence o nomear Ermitaõ, & Mordomo, que com os officiaes sahe em pelouro. No alto do retabolo se vem as Armas Reaes de Portugal, em que se vé, deviaõ os Reys (pelas maravilhas que Deos obrava pela invocaçaõ daquella Imagem de sua Santissima Mãy, & continuamente obra) mandarlho fazer. A Igreja he muyto grande , & capaz dos concursos, que sempre alli ha. Dentro nella tem hum fermoso poço, cuja agua faz grandes milagres nos enfermos, particularmente de cezoens, & maleitas. O sitio he agradavel, & he hum valle muyto grande, & aprazível, com huma fonte, & tanque. Tem Hospital, ou casas de romagem, capaz de muyta gente. Nos Sabbados da Quaresma he grande o concurso de povo, & em todos ha Sermão, & concorrem nestes dias as Villas do Sabugal, Villar Mayor, & Castello Mendo, Castello Bom, & outras, & ainda de Castella vem de muytas Villas & lugares a venerar a esta Santissima Imagem.
                   
                         Na primeyra, & segunda Oitava da Pascoa, tornaõ os mesmos povos em romaria à Senhora, & pelo Espirito Santo vem todo o termo de Castello Mendo com a mesma Villa, com círio levantado, & muyta gente de cavallo, bem luzida, que festejaõ ao redor da Casa da Senhora. De cada lugar do dito termo vem hum homem nu da cintura para cima, & descalço com huma tocha grande, & o da Villa com ventagens; por todas saõ vinte, que costumão pezar cento & trinta arrateis, huns annos por outros. Esta devoçaõ dizem tivera principio de haver naquella terra hum monstro, ou hú animal que destruhia os campos, & matava a gente, & que para se livrarem deste trabalho, fizeraõ voto à Senhora de ir naquella fórma à sua Casa, cada anno, no dia referido, com que se viraõ livres. E apregoaõ, que faltando hum anno nesta devoçaõ se viraõ outra vez perseguidos da féra, que seria a infernal. Cada anno se fazem à Senhora tres feyras, nas festas principaes, a saber, na da Annunciaçaõ, Assumpçaõ, & Natividade. Obra esta Senhora muytas maravilhas, & milagres, & os fez em alguns navegantes, seus naturaes, que em perigosas tormentas imploráraõ o seu favor, que acháraõ promptissimo, & assim em agradecimento indo visitar a Senhora, lhe oferecéraõ algunas peças, & vestidos ricos. A Imagem da Senhora he de escultura de madeyra, & terá de estatura cinco palmos. Da Senhora de Sacaparte escrevem o Padre Vasconcellos na sua Descripçaõ do Reyno de Portugal pag. 539. num. 16. & a Monarchia Lusitana part. 5. liv. 16. cap. 51.

Sacaparte - Descrição do Santuário antes de 1710


SANTUARIO MARIANO

E Historia das Imagens milagrosas
DE NOSSA SENHORA


TOMO SETIMO
QUE OFERECE, CONSAGRA, E DEDICA,
AO EMINENTISSIMO, E ILLUSTRISSIMO SENHOR CARDEAL
D. NUNO DA CUNHA,
Inquisidor Geral do Reyno de Portugal


Fr. AGOSTINHO DE SANTA MARIA,
Ex-Vigario Geral da Congregaçaõ dos Agostinhos Descalços, & natural da Villa de Estremoz.


LISBOA OCCIDENTAL,
Na Oficina de ANTONIO PEDROZO GALRAM

Com todas as licenças necessarias:
Anno de 1721,



Página 395 a 400


T I T U L O  XLI.
A milagrosa Imagem de N. Senhora de Sacaparte.

           

            No terceyro tomo destes nossos Santuarios, Liv. 2. tom. 12 escrevemos da Senhora de Sacaparte, & do seu Santuario, situado junto à Villa, & praça de Alfayates, no Bispado de Lamego; dos principios desta Santissima Imagem dissemos o que pudemos alcançar pelas tradiçoens antigas, naõ faz dúvida que ali haveria alguns encontros de guerra entre Dom Alvaro Nunes de Lara; & a gente delRey Dom Sancho o Bravo de Castella, com que elle estava desavindo; & assim de tal lida, ou batalha naõ ha quem della diga cousa alguma com certeza.

                   O que o Reverendo Padre Valerio Monteyro nos diz em huma Relaçaõ, que nos fez, em que refere algumas cousas mais do que tinhamos escrito, accrescenta em como ElRey Dom Diniz fora o que fundara aquella casa, & a dedicàra à Virgem Senhora de Sacaparte, o que se verificava nas Reaes Armas, que se vem em o Retabolo, que elle quer o mandasse fazer o mesmo Rey, & o faria obrigado de algum grande favor, que receberia da Senhora, que fosse já venerada de muytos annos naquelle sitio em alguma Ermida, & elle por devoçaõ da Senhora a reedificaria, & a faria na fórma, & grandeza que hoje se vè; porque he Templo grande, & o Santuario de mayor frequencia de toda a Beyra alta, & bayxa, & tambem de Castella, porque de muytas Cidades, & Villas he buscada com fervorosa devoçaõ.

                   Refere o mesmo Padre Valerio Monteyro, como quem assistio muytos annos àquella Senhora, prégando muytas vezes na sua casa, ser esta Imagem da Mãy de Deos visitada de todas as Villas da Beyra alta, & bayxa, & descreve a sua Igreja, dizendo estar situada em hum grande rocio, ou campo, entre a praça de Alfayates, & a Raya de Castella huma legoa, & que a casa da Senhora fica no meyo, & assim dista de huma, & outra parte meya legoa, diz mais, que o sitio he hum valle muyto alegre, & ainda que ermo agradavel; tem por alli muytos montados, & grandes matas, & hum grande Pinhal, aonde saõ muytos os veados, & as corças, & muyta quantidade de javalizes,& tambem haveria por alli muytos ussos,& podia bem ser, que ElRey Dom Diniz fizesse naquellas matas algumas Cassadas, exercício de que muyto gostava, & escapasse por favor de nossa Senhora de Sacaparte de outro semelhante perigo, como lhe succedeo em Beja, aonde escapou de hum usso, por favor de Saõ Luiz Bispo de Tolosa; aqui lhe poderia succeder outro semelhante, aonde invocando a Senhora, ella o livraria delle, & em acçaõ de graças lhe reedificaria a sua antiga Ermida, & se constituiria seu perpetuo Padroeyro, & mandaria fazer entaõ o retabolo, & em memoria lhe mandaria pôr nele as suas armas, o referido Padre Valerio Monteyro diz, que ElRey Dom Diniz fora o Fundador, & que os Reys de Portugal seus Successores saõ os Padroeyros daquella casa da Senhora, o que confirma com huma sentença de desaggravo, & traz algumas clausulas em que se vè a verdade da mesma sentença, que está no Cartorio da Camara daquella Villa de Alfayates, dada no Juizo da Coroa a favor dos Oficiaes da mesma Camara, contra o Ordinario de Lamego, da qual refere estas palavras:

Dom Felippe por graça de Deos, &c. A vós Bispo da Cidade, & Bispado de Lamego, &c. ibi. De nossa Senhora de Sacaparte, que foy instituida por ElRey Dom Diniz, que está no Ceo, cuja immediata protecçaõ era sua, & dos Reys passados, & minha; sempre servida, & administrada por pessoas leygas: & mais abayxo: & como se mostra estar em posse immemorial de alevantar hum Altar portatil na Igreja de nossa Senhora de Sacaparte, onde põem huma Imagem do Menino Jesus, & as ofertas, que no dito Altar se oferecem, serem para a fabrica da dita Igreja, para o que tem mordomos elleytos em Camara, &c. Porto 14 de junho de 1603.
O Doutor Gonçalo de Faria, & Andrada,

                   Daqui se vê certamente que esta Igreja a fundou ElRey. Dom Diniz, ou a reedificou, se he que já ali existia, & quanto ao título de Sacaparte, poderia por aquelle milagre, ou por outro darse-lhe à Senhora o título de Sacaparte.

                   E tornando ao sitio da casa da Senhora, se diz ter huma pequena parede, no qual ha humas amoreyras muyto antigas, cujas sombras servem aos devotos, que vaõ fazer as suas romarias, & para os Mercadores, que vaõ às feyras, dentro deste terreyro ha duas grandes casas de hospedaria de huma, & outra parte da casa da Senhora, mas separadas da Igreja, em fórma, que fica lugar para as procissoens que fazem as Villas, & lugares dos que vaõ a fazer as suas romarias, em huma destas assiste o Ermitaõ, & na outra se conservaõ colxoens, & algumas roupas, para as pessoas graves, & de mayor supposiçaõ, & como as casas saõ grandes, saõ muyto capazes de se alojar nellas muyta gente, nos bayxos tem estrevarias para se acomodarem as bestas.

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                                                                                               Tem aquella Igreja da Senhora tres Capellas, a mayor, que he grande, & espaçosa, & duas collateraes, huma destas he dedicada a Saõ Joachim, & a outra à Senhora Santa Anna, ambas tem retabolos de muyto boa talha moderna, & bem dourados, a Capella mòr tinha hum retabolo muyto perfeyto, & de valente architectura, ainda que antigo, & no alto delle as Armas Reaes de Portugal, mas os Mordomos da Senhora como desejo de lhe fazerem outro retabolo de obra moderna com sua tribuna, quizeraõ primeyro levantar mais a Capella, & fazerlhe huma perfeytissima simalha que já está feyta, & o tecto ricamente forrado, que se acabou já ha annos, & custou trezentos mil reis, & esta obra se começou no anno de 1710. Tambem creyo, que o retabolo estarà assentado, obra no meu parecer escusada, pois lançariaõ fóra os preciosos quadros de pintura, que naõ podem ser melhores os que vem de Roma.

                   Tem esta Igreja da Senhora tres portas, a principal, & duas collateraes; huma dellas fica ao Norte, & a outra para o Sul, a principal fica para o Occidente, & tem huma alpendrada, como a de nossa Senhora de Nazareth do sitio da Pederneyra, que começando da Capella mòr corre atè à porta principal, & della vay continuando atè à referida Capella mayor, tem tambem a Senhora hum poço dentro na mesma Igreja de excelente, & miraculosa agua (como já dissemos,) & de tanta copia de agua, que por mais que se tire delle, se lhe naõ vê diminuiçaõ, & sendo nas occasioens das festividades, & feyras infinita a gente, naõ faltou nunca agua para todos, & como esta agua he milagrosa, podemos entender que a Senhora se manifestaria sobre aquelle poço, ou que nelle obrou a Senhora alguma maravilha.

                   A Imagem da Senhora de Sacaparte he de escultura de madeyra incorruptivel, sua estatura saõ cinco palmos; o rosto he redondo; mas de muyta fermosura, & ricamente encarnado, que parece está viva, & fallando com os seus devotos que a buscaõ, naõ tem Menino; a devoçaõ dos seus devotos a tem sempre vestida de preciosas tellas, & sedas; naõ só he a devoçaõ de toda a Beyra, mas de muyta parte de Hespanha, como da Serra de Gata, Bispado de Coria, campo de Arganhaõ, Bispado de Cidade Rodrigo.

                   Já dissemos no terceyro tomo em como concorriaõ a esta romaria a Villa do Sabugal, Villar mayor, Castello Mendo, Castello Bom, & Castello Branco, & de todos os lugares dos seus termos; as procissoens que se lhe fazem por estes seus devotos, vem acompanhadas dos seus Parocos, & com as suas Cruzes, tem a Senhora algumas fazendas, que se lhe deyxàraõ; para que dos seus rendimentos se acuda às despezas do seu culto, & fabrica, aonde se ajuntaõ tambem o procedido das ofertas, & esmollas, que saõ muytas, & naõ haver quem as divertisse, se podia cobrir de ouro aquelle notavel Santuario da Senhora de Sacaparte.

                   Refere o Padre Valerio Monteyro com muyta extençaõ a entrada que faz todos os annos a Villa de Castello Mendo, & seu Conselho com a sua Camara incorporada, aonde vay muyta gente de cavallo, & de pè, & toda muyto lusida armados de espingardas, & entraõ na segunda feyra primeyra oytava da Pascoa da Resurreyçaõ com grande ordem, que parece hum exercito formado, fazem a sua entrada ao redor da Igreja, & fazem suas festas, & carreyras; neste dia concorre assim da Praça de Alfayates, como de todas as Povoaçoens visinhas muyta gente a ver esta notavel entrada, & nella vaõ dezoyto homens nús da cintura para cima, & cada hum delles leva hum grande cirio, & saõ dezoyto lugares do mesmo Conselho de Castello Mendo os mais populosos, neste dia manda o Governador da Praça de Alfayates hum Cabo com huma esquadra de soldados, para que assistaõ, & impidaõ qualquer perturbaçaõ, ou pendencia que possa haver, muytas outras cousas maravilhosas puderamos referir, como tambem a causa de irem aquelles dezoyto homens meyos nús com os cirios nas maõs, que oferecem à Senhora, os quaes saõ taõ grandes, que todos pezaraõ mais de cento & quarenta arrateis, vay tambem o Paroco de Castello Mendo, Vigario de Saõ Vicente que he o que preside naquella festividade, & os Oficiaes da Camara saõ hoje os que levaõ a Capa de Asperges ao Vigario de Saõ Vicente por obsequio que lhe fazem. O mais que puderamos aqui dizer, omitimos pelo haver já dito no terceyro tomo, aonde os curiosos o poderaó ver.

Quanto às maravilhas, milagres, & prodigios, que a Senhora tem obrado, & continuamente obra, saõ muytos, & notaveis os que se referem, mas como no los deraõ escritos, os naõ referimos, da Senhora de Sacaparte, escrevem alguns Historiadores Portuguezes, como he Brandaõ na quinta parte, & o Padre Vasconcellos na sua discripçaõ, aonde diz, que he muyto antigo este Santuario, porque quando os Mouros foraõ lançados daquelas terras, era já ennobrecida aquella casa da Senhora, com milagres, & maravilhas, & a Senhora venerada de todos os fieis daquellas partes.