sexta-feira, 3 de abril de 2020

Massena à Alfayates - 8e Corps d'Armée - 11.355 Hommes - 1.933 Chevaux - L'Armée Passe en Espagne -

            
1811
(Páginas 423-424)

                   Le mouvement ordonné le 28 mars fut terminé le 30, et l'armée se trouva tout entière en ligne sur la Coa. Reynier ne laissa que son avant-garde sur la rive gauche pour surveiller les chemins de Guarda et de Sortelha. Le duc d'Abrantès se porta sur Urgeira, le lendemain à Alfayates, et se lia avec le 2e corps par une brigade de Solignac, renforcée d'un régiment de dragons qui prit poste à Nave; l'autre brigade couvrit Alfayates.

                   La division Clausel s'établit en arrière de la ville, sur les hauteurs d'Aldeia do Bispo, gardant toute l'artillerie de l'armée. Le 6e corps tint par la division Marchand Ponte de Sequeiros, Vallongo et Villar-Mayor sur la rive droite de la Coa; les divisions Mermet et Ferrey prirent position près de Ruvina, gardant par leurs postes les hauteurs en arrière de Rapoulla do Coa. Montbrun s'étendit aux environs d'Alfayates, où, Massena porta son quartier général.

                   Les nouvelles positions étaient encore plus dénuées de ressources que les précédentes; aussi Massena se proposait d'y rester au plus trois ou quatre jours, pour donner le temps au duc d'Istrie de préparer les subsistances qu'il lui avait demandées.


                   [...]
                   Dans la nuit du 4 avril, l'armée se mit en mouvement pour l'Espagne; l'artillerie et les bagages avaient pris, dès la veille, la route de Ciudad-Rodrigo. Elle marcha sur une seule colonne jusqu'à Aldea da Ponte, à deux kilomètres d'Alfayates. Le 2e corps prit alors le chemin de Nave de Aver et arriva de bonne heure à Fuentes de Oñoro, en avant du Rio dos Casas, qu'il borda avec une division; Reynier poussa l'autre sur Espeja, et la cavalerie du général Soult resta à Pozo-Velho. Le 8e corps suivit le chemin d'Àlbergueria, porta sa première division au hameau de Campilho-Azava, et la seconde à Ituèro; la cavalerie resta sur le chemin d'Alfayates, où elle couvrait le front du corps d'armée. Le 6e corps prit position à Fuenteguinaldo, la réserve de cavalerie s'établit à Castillejo, sur le chemin de Puebla de Azava et à El Bodon, gardant le pont de Ciudad Rodrigo sur l'Agueda avec le 15e de dragons. Le 5 avril, le 2e corps atteignit Gallegos, en avant duquel l'avant-garde s'établit, éclairant les routes d'Almeida, de Fuentes de Oñoro et d'Espeja, les deux divisions échelonnées en arrière. Le duc d'Abrantès campa à Carpio et Marialva, derrière l'Agueda, éclairant avec sa cavalerie le chemin d'Ituero. Loison couvrit les hauteurs en avant de Ciudad-Rodrigo, à cheval sur la route de Fuenteguinaldo, et la cavalerie légère cantonna entre Carpio et Marialva pour lier le 2e corps au 6e.







Masséna arriva le 31 à Alfaiatès - Marmont prend le commandement








(Páginas 32-33)

1811

                   Enfin, au commencement de mars, son armée étant réduite de plus d'un tiers, il se décida à rentrer en passant par Pombal, Redinha, Miranda, Ponte de Macella, Guarda, Sabugal et Alfaiatès. Cette retraite de vingt-sept jours, embarrassée de quinze ou vingt mille ânes, cette retraite faite avec des troupes arrivées à un degré de désordre, de mécontentement et de découragement dont rien ne peut donner l'idée, fut cependant l'occasion de divers combats glorieux, livrés par le maréchal Ney, qui arrêta avec vigueur plusieurs fois l'ennemi au moment où il pressait trop vivement son arrière-garde.

                Masséna arriva le 31 à Alfaiatès. Son artillerie ne se composait plus que de dix pièces de canon. Les équipages militaires étaient détruits; sa cavalerie démontée, ou composée de chevaux exténués. Il dut repasser la Coa, et venir prendre des cantonnements en Espagne. Pendant cette retraite, Wellington avait détaché le général Bill sur la rive gauche du Tage. Ce qui lui restait de troupes était plus que suffisant pour combattre et vaincre les débris que Masséna avait ramenés. Il passa la Coa, investit Almeida et vint prendre position sur le ruisseau qui coule à Fuentes-de-Oñoro.

                   On attaqua, le 4 et le 5 mai, les Anglais dans leur position de Fuentes-de-Oñoro; et, quoique le début de l'attaque eût promis des succès que la cavalerie eût culbuté la droite des Anglais, comme rien ne fut exécuté d'ensemble, le résultat du combat fut contre nous. Le général Brenier, qui commandait à Almeida, n'espérant plus être secouru, exécuta, par suite des instructions qu'il avait reçues, une des plus vigoureuses résolutions qui furent jamais prises, et un grand bonheur en accompagna l'exécution. Il fit une large brèche à la place au moyen d'une mine, détruisit en grande partie l'artillerie; et, profitant de l'espace que lui ménageait un investissement mal fait, il traversa l'armée ennemie, et rejoignit l'armée française sur l'Agueda, en passant par San-Felices[-de-los-Gallegos].

                    Deux jours après l'affaire de Fuentes-de-Oñoro, l'armée étant sous [Ciudad] Rodrigo, Masséna me remit le commandement. On vient de voir par combien de vicissitudes, de chances bonnes et mauvaises, on en était arrivé à la plus déplorable situation. Le pays était ruiné et par la guerre et par le pillage exercé par les chefs comme par les soldats.


quinta-feira, 2 de abril de 2020

À Alfayates, le 31 mars 1811, Marmont reprend à Masséna le commandement de l'armée



LES TRANSFORMATIONS
DE
L'ARMÉE FRANÇAISE

ESSAIS D’HISTOIRE ET DE CRITIQUE
SUR
L’ ÉTAT MILITAIRE DE LA FRANCE

Par Le Général THOUMAS

TOME II

PARIS
BERGER-LEVRAULT ET Cie, LIBRAIRES-ÉDITEURS
5, Rue des Beaux Arts, 5
MÊME MAISON À NANCY
1887
Tous droits réservés
«Source gallica.bnf.fr / BnF»

(Páginas 377-378)

1811

                        [...]
                   Les troupes avaient une réserve de biscuit pour quinze jours à laquelle on n'avait pas touché jusque-là et qui servit pour la retraite. Le 4 mars 1811, les malades et les bagages furent envoyés sur la route qu'on devait suivre, on eut soin de faire courir le bruit que l'armée allait se concentrer à Punhete [Constância], où se trouvait son équipage de pont, pour essayer de franchir le Tage. Le 5 mars au soir, Masséna se mit en route avec 24,000 hommes environ, dont 4,000 de cavalerie; l'armée emmenait avec elle 12,000 à 15,000 ânes pour le transport des vivres et des bagages, on brûla l'équipage de pont en passant à Punhete [Constância].

                        [...]
                      En somme, Masséna avait mis 17 jours (du 5 au 22 mars) pour reculer de 60 lieues devant une armée plus nombreuse que la sienne et ne manquant de rien, tandis que ses soldats étaient forcés de se débander pour vivre. Il ne laissa en arrière ni un canon, ni un blessé, mais ses chevaux étaient épuisés, et quand Marmont vint prendre le commandement de l'armée à Alfayates le 31 mars, l'artillerie n'avait plus que 10 pièces attelées, le reste était trainé par des boeufs*. Mémoires de Marmont, t. IV, p. 33.




quarta-feira, 1 de abril de 2020

Em Alfaiates - D. António, Prior do Crato



(Páginas 238 - 239)

A. C. 1579

21                   D. Antonio fluctuando con varia inconstancia havia propuesto varias veces por medio de algunas personas á D. Christoval de Mora, que deseaba concertar-se con el Rey D Felipe; con que en este tiempo salió de Alfayates, y se vino á una quinta quatro leguas de Lisboa, de donde embió á decir á D. Chistoval de Mora que se viniesse disfrazado á verle con grande secreto, porque tenia que comunicarle, deseando concertarse con el Rey D. Felipe su amo. D. Christoval con esta noticia salió disfrazado de Lisboa, y acompañado de D. Jorge Noroña llegó á la quinta ya anochecido. Toda aquella noche trató D. Antonio del ajuste que se havia de hacer con el Rey D. Felipe, y todo él se reducia á que este le havia de dar trescientos mil ducados cada año, y parte de ellos perpetuos, para un hijo que tenia, y por toda su vida el govierno del Reyno de Portugal, y otras muchas cosas tan desproporcionadas como esta. D. Christoval de Mora le respondió que el Rey su amo nunca faltaria á lo que fuesse justo, y que pues él no tenia poder para ajustar esto, le daria noticia de todo aquel tratado y le participaria la respuesta; con que D. Christoval se volvió á Lisboa y D. Antonio á Alfayates.


22                   El Rey D. Enrique deseando al parecer dejar concluida la dependiencia de la sucesion, mandó que los pretendientes informassen de sus derechos dentro del termino de treinta dias: y por temor de la peste se fue á Villafranca seis leguas de Lisboa, mandando que le siguissen los Embaxadores. De alli passó á 16. de Novienmbre á Almerin, donde volvió á convocar Cortes para declarar sucesor en la Corona con su consentimiento; y porque en este tiempo D. Antonio andaba alterando, y solicitando los lugares del Reyno, á 11. de Noviembre le llamó por edictos, mandandole que compareciesse dentro de diez dias, y no compareciendo en el termino de ellos, le declaró por rebelde; y haviendo llegado ya todos los Procuradores á Almerin, á 13. de Diciembre pasó tambien á esta villa D. Christoval de Mora para atender á los interesses del Rey D. Felipe su amo: mas varios embarazos dilataron que se abriessen las Cortes hasta el año siguiente. Papeles de la Embaxada de D. Christoval de Mora.



quarta-feira, 25 de março de 2020

Lide de Alfaiates - Sacaparte - MONARCHIA LVSYTANA - Frei Francisco Brandão


Q V I N T A
P A R T E   D A
MONARCHIA
LVSYTANA.

Que contem a historia dos Primeiros 23. annos DelRey D. Dinis
Offerecida à Real  Magestade de ElRey Dom Ioão o Quarto Nosso Senhor
XVlll. dos naturaes Reys  desta Coroa.



Escrita pelo Doutor Fr. Francisco Brandão, Monge de Alcobaça,

Chronista Mòr de Portugal, Calificador do S.Officio, Examinador do Tribunal da Consciencia, & Ordens.

Com todas as licenças necessarias.

Em Lisboa na Officina de Paulo Craesbeeck. Anno 1650.


Páginas 121 a 123

CAPIT. LII.

Da guerra que fez a Ca-
stella Dom Aluaro Nunes
de Lara cõ gente do Imfan-
te D. Afonso de Portugal: &
da historia de nossa
Senhora de Sa
caparte.

1286

                   Por este tempo, em que vai a historia, andaua em Portugal desauindo com elRey Dom Sancho de Castella Dom Aluaro Nunes de Lara, filho de Dom Ioão Nunes de Lara, & a causa de andar desauindo com aquelle Rey, era por desualido por lhe cercar a seu pay Dom João Nunes de Lara na Cidade de Albarrasin dous annos antes, com fauor delRey Dom Pedro de Aragaõ, que ganhando a Cidade, a deu a seu filho Dom Fernando, desaposando della ao Dom Ioão Nunes, a quem pertencia por via da mulher Dona Teresa Alueres de Asagra. Esta occasiaõ de quebra, sobre as que já os Laras tinhão, quando intentaraõ daquella Cidade encontrar as cousas delRey D. Sancho acostados a Nauarra  cõ fauor delRey de França, foi a que trouxe a Dõ Aluaro a Portugal, que então era valhacouto dos caualeiros do Reyno de Castella, & o serà daqui adiante com Rey separado, como bem sentia o grande Duque de Alua. Entendia D. Aluaro que o padrinho de sua recõciliação com elRey auia de ser o desasossego com que o naõ deixasse viuer seguro: & Como era homem orgulhoso, & de espirito, & por tal conhecido em ambos os Reynos, conuocãdo gente, & amigos de hum, & outro, começou a fazer guerra nas fronteiras de Castella pela parte de Riba de Coa, em que ouue grandes perdas, & roubos, sem que elRey Dõ Dinis pudesse ir a mão, nem atalhar as demasias deste hospede, antes se presume, que o Infante D. Afonso lhe daua ajuda por Alentejo, que veio a ser occasiaõ de nouas quebras cõ elRey seu irmão, de que falaremos no anno seguinte, em que elRey redusio tudo, & accomodou a Dom Aluaro Nunes.

                   Acompanharão a Dõ Aluaro nestas guèrras dous caualeiros da familia dos Nouaes, & Barundos filhos de Sueiro Gonçalues de Barundo, & de Dona Tereja Pires de Nouaes, irmãos do Mordomo mór do nosso Infante D. Afonso, que mostra bem  ser elle coadjutor nestas cousas, & renderaõ a morte a ambos os irmãos em hum recontro junto a villa de Alfaiates, como escreue o Conde D. Pedro nestas palauras.

          Ε ο sobredito Fernão Soares, & Sentil Soares, irmãos de Pay Soares Mordomo do Infante D. Afonso morrerom na lide de Alfaiates, quando lidou D.  Aluaro Nunes de Lara cõ os Conselhos de toda a terra, sendo eles vassalos de Dom Aluaro e o sobredito Esteuão Soares, irmão deste Fernão Soares, morreo na lide de Tegante com Dom Nuno o bom, cujo vassalo era.

                   Appellidaraõ e estes caualeiros, Soares, por razão do pay, que se chamaua Sueiro. Estoutro recontro de Tegante não sei se seria por este mesmo tempo, que os autores sò fazem menção agora de assistir cà em Portugal a Dom Aluaro Nunes.

                   O manuscripto da Torre do Tombo, não diz que foi esta lide em Alfaiates, senão em Alfaraós, poderà ser que fose vicio do escreuente, pois vemos que outros exemplares dizem, Alfaiates. Nesta Villa ha hũa tradição acerca da Ermida de nossa senhora de Sacaparte, que concorda com isto.

                   A Igreja de nossa senhora de Sacaparte situada meia legoa de Alfaiates, & em seu limite, entre esta Villa, & a Aldea da Ponte; sua origem dizem ser, que tendo batalha hũ Rey deste Reyno com o de Castella no lugar sobredito, vendose ao pôr do Sol em aperto, começou a dizer: Virgem sacainos a boa parte, & logo assi succedeo, ficando com toda sua gente para a parte da sua terra. Em gratificaçaõ querem mandasse edificar esta casa, & lhe desse a inuocaçaõ de nossa Senhora de Saco a parte, ou Sacaparte, como agora lhe chamão. Naõ ha em nossas historias noticia de batalha alguma entre os Reys de Portugal, & Castella naquelle lugar; donde me persuado, que o caso que anda em tradiçaõ, succedeo nesta lide de Dõ Aluaro Nunes de Lara, por ser no mesmo destricto de Alfaiates, & com os Confelhos das terras circumuisinhas. Administrase a Igreja pela Camara, que nomea Ermitão, & Mordomo, que cõ os oficiaes sae em pelouro: no alto do retabolo estão as armas reaes.

                   He Igreja mui capaz; dentro tem hum poço muito fermoso, cuja agoa faz milagres nos enfermos, particularmente de maleitas o sitio he agradauel em hum valle muito grande, & aprasiuel, com huma fonte, & tanque: tem hospital capaz de muita gente. Nos Sabbados da Quaresma concorre muita, & em todos ha prègação; concorrendo nelles as villas do Sabugal, Villar maior, & Castel mendo com muitos lugares de seus termos, alem do de Alfaiates. Na primeira, & segunda oitaua da Pascoa tornão os mesmos pouos em Romaria, & pelo Spirito Santo vem todo o termo de Castel mendo com a mesma Villa com sina leuantada, & muita gente de caualo lusida, que festejão ao redor da casa. De cada lugar do dito termo vem hum homem nú da cintura para sima, & descalço com hũa tocha muito fermosa, & o da Villa cõ ventagem; por todas saõ vinte, que costumão pesar cento & triñta arrateis, huns annos por outros.

                   Esta deuação dizem tèr principio de auer naquella terra hum monstro, que destruia campos, & gente, fizerão promessa à Senhora de vir nesta forma a sua casa cada anno no dia sobredito, com que se virão liures, & apregoão que faltando hum anno, se viraõ outra vez perseguidos delle. Cada anno se fazem tres feiras, nas tres festas principaes da Senhora, Annunciaçaõ, Assumpςaõ, & Natiuidade. Obrou milagres em algũs nauegantes seus naturaes, que em agradecimento lhe derão peças, & vestidos; he cafa prouida de muitos ornamentos.

                   Em outro recontro, que o mesmo D. Aluaro Nunes teue, andando na Comarca de Tralosmontes, visinho às fronteiras do Reyno de Leão, matarão tambem a Nuno Rodrigues Bocarro, filho de Ruy Nunes de Chacim, & casado em Lisboa com Dona Maria Migueis, filha de Miguel Fernandes colaço do nosso Rey D. Afonso Terceiro. Este fidalgo viuia naquella Comarca, por serem herdados nella os deste appellido de Chacim, que he junto da villa de Moncoruo. Delle diz o Conde Dom Pedro:
           Este Nuno Rodrigues Bocarro, filho de Rui Nunes sobredito, matarãono em Riba Douro sobre Miranda apar de huns moinhos, hu andaua em companhia de Dom Aluaro Nunes de Lara, & hia em partimento de huma lide.